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La Voix du Nord - Edition du samedi 23 février 2008

Après huit bals depuis mi-janvier et avant celui du Printemps, qui clôture ce soir la saison carnavalesque du Kursaal, bilan de fin de parcours de l’édition 2008.

La calendrier.- Trop tôt cette année, le carnaval et les bals ont quand même fait le plein. Seuls hic, le bal du Printemps arrive un mois avant l’arrivée du printemps et la saison est passée trop vite au goût de certains. « C’est arrivé tellement vite après les fêtes de fin d’année, qu’on a pas connu la montée en puissance habituelle. J’arrive même à me dire qu’on a fait carnaval juste pour faire carnaval », explique Patrick Lecaillez, directeur du Kursaal, pourtant déçu que tout soit déjà fini.

La clope.- Les bals non-fumeurs, ce n’est pas encore une évidence, « même si ça s’est nettement amélioré », selon les responsables d’associations. Patrick Lecaillez rappelle : « Non. le Kursaal n’a pas payé d’amende forfaitaire pour permettre aux carnavaleux de fumer ! » Les déguisements.- « Chapeau à plume, pelure et boa sont devenus les uniformes du carnaval, c’est dommage », regrette le capitaine des Corsaires. Précisant quand même : « On assiste aussi au retour des travestis, mais c’est vrai que pour faire les chahuts, c’est plus compliqué. » Internet.- Les associations carnavalesques vivent avec leur temps. Pour la deuxième année, les Corsaires ont mis en vente leurs places sur Internet : « Alors qu’on en avait vendu 800 l’an dernier, cette année on est passé à 1 500 », se félicite le capitaine.
Les pissotières.- Une première cette année, le Kursaal a fait installer des urinoirs, sous des tentes, sur le côté de la salle. « Ça a très bien marché. Ils ont permis d’éviter les incivilités et ont surtout désengorgé les toilettes des dames », sourit Patrick Lecaillez.

Les jeunes.- Un challenge pour Yannick des Quat’z’arts. « Le carnaval doit se construire avec les jeunes. En revanche, nous, nous ne voulons pas développer la musique moderne dans notre bal. Nous allons mettre en place un groupe de réflexion pour pouvoir transmettre au mieux les traditions aux jeunes. » Pour d’autres associations comme Les Corsaires, les Kakernesches et le Sporting, des salles passent de la musique plus disco et ça plaît.

Les bals du dimanche.- Entre 3 000 et 4 000 personnes ont participé au bal de la Violette. « Un peu plus que les années précédentes », se félicitent les responsables. « Alors que la salle se vide habituellement à 1 heure du matin, justement parce que c’est dimanche, cette année, ils étaient encore plus de 1 500. ».
Le verre.- « C’est un vrai problème qui peut rapidement devenir une source de danger », pour les Quat’z’arts. Pas de bouteille dans les salles, c’est la politique de la Jeune France. « On a une association qui est chargée de ramasser tout le verre par terre ». Mais le champagne dans un gobelet en plastique c’est tout de suite moins chic. Le verre sera la priorité en 2009.

Le confort.- Chez les Corsaires, 1 000 personnes en mois cette année au bal : c’est une bonne nouvelle. « C’était une volonté de notre part, les gens ont envie de circuler facilement et puis chez nous, il y a le spectacle. » •

 

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